Simu-Racing : si j’entrais ?

En février dernier, je vous présentais Simu-Racing, la nouvelle salle de Thaon-les-Vosges, du moins son projet. Aujourd’hui, retour dans l’Est de la France, pour la découvrir de manière plus concrète. Ambiance, équipements, possibilités en terme de format d’épreuve… Philippe Canet, le directeur, veut ouvrir le champ des possibles et s’en donne les moyens. Pas de limite à ses ambitions, ni aux nôtres. Il nous donnerait  presque les clés pour arrêter de jouer et devenir pilote, comme le dit son slogan, en bref, pour vivre intensément la course.

 

 

Bien située, sur un axe principal de la ville de Thaon-les-Vosges, non loin de parkings gratuits, il est impossible de rater Simu-Racing. Le concept évoqué dans mon précédent article mérite que je m’y intéresse de plus près. La devanture de la salle attire forcément l’oeil du passionné, avec sa vue du Nordschleife et le slogan « Arrêtez de jouer… Devenez pilote ! ». Et dès l’entrée, le ton est donné : de larges écrans diffusent des vidéos d’Assetto Corsa (la plate-forme choisie par Philippe Canet, le propriétaire et directeur), des sons de moteurs, des crissements de pneu, des photos de bolides en tout genre, des casquettes officielles, des coupes… En avançant, je découvre la salle d’attente, élégante, avec de belles couleurs vives et un mobilier limite luxueux. Les pilotes et leurs accompagnants pourront partager des boissons rafraîchissantes et sans alcool, tout en regardant les retransmissions des courses en cours sur les simulateurs. Et bien sûr, au fond, une porte ouverte sur un espace sombre : le Saint Graal. A croire que vous êtes sur un circuit de Formule 1, entre les stands, le carré VIP et la piste.

Côté simulateur

La plate-forme de Kunos Simulazioni a retenu toute l’attention du patron, notamment en raison de ses possibilités de modding. « Je suis tous les jours sur les forums, Facebook, etc… pour me tenir informé des dernières nouveautés ». Simu-Racing peut ainsi proposer « tous les principaux véhicules de compétition imaginés depuis les années 50 » ainsi que des « circuits du monde répliqués en technologie Laser Scan ». Côté cockpit,  le pilote pourra compter tout d’abord sur un Thrustmaster T300 RS, remarquable notamment pour son servomoteur industriel Brushless, sa rotation de 1080° et son pédalier avec force de freinage progressive (des modèles TP3A sont aussi en cours d’installation). A cela s’ajoute un siège dynamique sur vérins Prosimu (marque française !), équipé de harnais de sécurité OMP. Pas de souci de mal de mer ? « Non, les pilotes ne sont pas malades, sauf cas très exceptionnel. » Il sera néanmoins possible de couper le système au moyen d’un gros bouton rouge situé à l’avant du volant, mais ce n’est pas souhaité : « Les concessions sont possibles mais pas trop » explique Philippe. L’affichage, quant à lui, se fait au moyen d’un écran 4K Ultra Haute Définition de 40 pouces. Le son sera délivré, de préférence, par des casques.

 

En Simracing, tout est possible

Le maître des lieux fixe rapidement les « règles » : « Je propose tout type de courses et de voitures. Celui qui a envie de jouer sans toucher aux réglages est le bienvenu. Celui qui veut les peaufiner, aussi. J’organise même des sondages sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/simuracing, NDLR) pour demander aux personnes sur quelles voitures et quels circuits elles aimeraient rouler. » Endurance, coupes, rallye et championnats divers… les formats sont libres, à mener en solo ou à plusieurs. Même les plus novices pourront se faire plaisir : Philippe Canet se fait formateur pour leur apprendre notamment à bien tenir le volant ou comment aborder les trajectoires. Il faut croire que le principe plaît : ils sont  près de 2000 à avoir liké la page de la salle et des Simracers se déplacent depuis d’Alsace.

Côté tarifs

Sur cette base, les pilotes peuvent courir 7 jours sur 7, à des prix vraiment très attractifs. Avec l’expérience, Philippe a compris qu’il faut proposer des formules simples : Découverte, Groupe, Junior… Et c’est le Pass VIP “No Limite” qui connaît aujourd’hui un franc succès : « Pour 20 euros, tu peux utiliser les simulateurs sur une journée ! La plupart du temps, les gens passent tout l’après-midi ou la soirée ».  Les groupes viendront plutôt le soir, d’autant plus qu’il est possible de privatiser la salle, lors de réunions d’entreprise, anniversaires ou autres…, avec traiteur.

Dans ces conditions, difficile de résister ! Je n’ai pas pu pour ma part, et j’ai testé le simulateur. Rendez-vous dans un prochain article pour découvrir mes impressions !

Pour l’heure, vous pouvez vous rendre sur le site de Philippe Canet : www.simu-racing.com.

Crédit photos : Simu-Racing / Live-sim

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