Fédérer, c’est d’abord réunir des acteurs pour viser un même but. D’un certain point de vue, notre dernière table ronde à plus de vingt-cinq, est le premier signe de l’envie manifeste du Simracing francophone, de se ranger derrière une bannière. Après avoir évoqué les enjeux et les voies possibles de la création d’une fédération, nous avons entamé les débats sur une question fondamentale et structurante. Qu’est-ce que le Simracing ? La réponse paraît simple, n’est-ce pas ? Pourtant, dans notre contexte particulier, il est nécessaire de bien y réfléchir. L’idée n’est pas d’exclure des ligues, des organisateurs, des teams ou simplement des joueurs. Il faut les réunir dans une structure qui les représente tous et sans les diviser. Parlons donc un peu du passé, du présent et de l’avenir du Simracing.
Pas besoin de remonter jusqu’au latin et au grec, pour savoir que le Simracing est récent. Une datation au carbone 14 n’est pas assez précise. Le premier jeu de course étant probablement Pole Position, le mot Simracing a été inventé entre les années quatre-vingt et quatre-vingt dix. Ce néologisme est la contraction de « Simulation » et de « Racing » : littéralement, il s’agit de courses simulées. Mais allons un peu plus loin dans le dictionnaire, car ce point est intéressant. Étymologiquement, simuler vient du latin « simulare » qui veut dire « faire semblant ». Selon Larousse, il s’agit d’une « représentation du comportement d’un processus physique, industriel, biologique, économique ou militaire au moyen d’un modèle informatique dont les paramètres et les variables sont les images de ceux du processus étudié. Une simulation numérique repose toujours sur un modèle, sur la représentation simplifiée d’un objet, d’un système ou d’un processus physique, chimique ou biologique ». Ou autrement dit, la simulation est un moyen de représenter la réalité à partir de modèles ou de lois.
Tout est question de perception de la réalité
Parlons donc de représenter la réalité. Parlons donc du lacet. Vous savez, ce mouvement de rotation horizontale autour d’un axe vertical. Cet effet est primordial en Realracing. N’importe quelle voiture, en limite d’adhérence, a des réactions dont le pilote se sert, via ses hanches, pour corriger la trajectoire. C’est ce qu’on appelle communément le sous-virage ou le survirage. Vous le savez, les jeux retranscrivent, sur le volant, l’effet de sous-virage par une direction molle, tandis que le survirage est ressenti par une force directionnelle inverse au virage. Pourtant, je connais des plateformes, et j’en ai parlé ici, où les mouvements de lacet, de roulis, de tangage sont bien mieux reproduits. La plupart des jeux actuels sont capables de générer des mouvements avec un cockpit dynamique. Ce périphérique évidemment n’est pas encore bon marché. Il s’agit de simulateurs haut de gamme. Dans l’idée de cette fédération, pourquoi alors ne pas proposer que seuls les cockpits dynamiques soient considérés comme du Simracing ? Après tout, c’est ce qui aujourd’hui est le plus fidèle à la réalité. Pardonnez-moi cette petite provocation, je force le trait avec bienveillance. Car évidemment le prix de ces simulateurs dynamiques est bien trop élevé. Seules les salles ou des bricoleurs disposent aujourd’hui de ce type de matériel. Le coût est bien un facteur à prendre en compte.
Pour le joueur de console, l’investissement de départ est moindre. L’offre est devenue riche. Project Cars, Assetto Corsa, pour citer ceux qui sont multi-plateforme, ont su fidéliser beaucoup de joueurs. Pourtant, ceux-ci découvrent les jeux de courses simulées avec un pad. Les consoles sont un produit d’appel pour le Simracing. Les éditeurs l’ont bien compris. Le marché n’est pas à ignorer. Porter les jeux PC sur les consoles permet de créer des ponts entre les plateformes. D’autant qu’aujourd’hui, les PS4 ou Xbox One sont à la moitié de leur vie. Ceux qui, depuis trois ans, sont engagés dans des championnats et trustent les victoires, se posent évidemment la question de basculer vers le monde PC, qui permet sans saccade désormais la réalité virtuelle, des triples écrans ou de la 4K. Mais le tarif du billet d’entrée n’est pas donné. Au minimum 1500€ pour un PC neuf, auquel il faut rajouter entre 200 et 500 € pour un volant / pédalier standard. Et il ne faut pas oublier les contraintes d’encombrement. Une installation prend de la place dans un logement toujours trop petit. Le choix du PC est donc forcément réfléchi.
La Convergence vers le Cross-plateforme
Je suis depuis des années dans le Simracing. J’ai joué à Revs de Geoff Crammond sur Commodore 64 en 1988, à Indy 500 sur PC dans les années 1990. Ces jeux étaient le Simracing. Pourtant, ils se pilotaient au clavier. N’étais-je pas un Simracer ? Les jeux qui sont aujourd’hui estampillés simulation, comme iRacing, rFactor2, RaceRoom, Assetto Corsa ou Richard Burns Rally, le seront-ils toujours dans trois ans ? Ce qui est sûr, c’est qu’ils seront un jour le passé du Simracing. L’évolution est inévitable d’autant que le multi-plateforme est déjà une réalité. La définition du Simracing a varié au cours de notre histoire. La convergence des performances des consoles face aux PC, n’est plus un fantasme. Au contraire, je dirais que c’est une volonté de rentabilité économique. Je n’évente pas un secret. Les budgets pour rendre les jeux plus beaux, plus réalistes, plus immersifs sont en pleine croissance. Sortir un jeu pour 1000 personnes, n’est pas réaliste comptablement. Et ne croyez pas qu’il s’agit d’un regret. Je crois fermement que c’est une chance pour le Simracing.
J’ignore ce que les éditeurs ont prévu pour le futur, mais je suis certain que les standards de la simulation d’aujourd’hui évolueront demain. Dans la nature, les plus forts survivent. Pour définir le Simracing vu dans une fédération, il faut voir loin et de façon pérenne. Le multi-plateforme n’est qu’une étape. La suivante sera le Cross-plateforme, qui permettra de jouer sur la même partie avec des PC ou des consoles, des volants ou des pads. Le frein commercial va tomber. Pour le grand public – entendez les investisseurs -, cette distinction entre joueurs console ou PC n’est pas lisible. Et je ne peux que leur donner raison, nous sommes cousins dans une même famille, à savoir les courses simulées. Et quand la compétition aura lieu, tout le monde y viendra, peu importe ce qui est dit aujourd’hui. Rassurez-vous : les meilleurs seront toujours en haut des feuilles de temps. Un talent sur manette aura forcément envie de se battre avec les meilleurs. Une fédération commune facilitera le passage.
Chacun a ses propres références, son passé et sa vision de l’avenir. Ma définition du Simracing n’est évidemment pas la même que la vôtre. Or la fédération doit porter la mienne et la vôtre. Le Simracing doit rassembler, fédérer pour recueillir toutes les différentes manières de pratiquer des courses virtuelles. Nous diviser revient à nous isoler. Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts. Le Simracing est une pyramide. A la base, l’ensemble des joueurs. Et les meilleurs seront tout en haut.
Julien le 3 février 2017 à 13:38
Je suis pleinement d’accord avec ce qui est exposé dans ce billet ! Sans compter qu’une grande majorité de SimRacers au volant ont découverts la simulation à la manette et même souvent sur consoles. Il serait donc illogique de priver le SimRacing de la masse dans laquelle il recrute.
Il existe de nombreux logiciels et jeux de simulations (ou revendiqués par les éditeurs) sur toutes les plateformes et surement autant de manière de pratiquer le SimRacing : Au volant, au pad, simulateur dynamique, boite en H, VR, HeadTracking, Triples screens, etc etc etc
Ma fédération idéale traite de TOUS ces aspects, de manière pyramidale comme tu l’évoquais en fin de billet.
Jacky Ratzenberger le 3 février 2017 à 14:24
Merci.
N’hésite pas à partager
TeamLSF le 3 février 2017 à 15:17
Et bien voila,c est ce que je craignais,je ne suis absolument pas d accord avec cette article.
Ca fait maintenant presque six mois a la TeamLSF qu’on discute beaucoup de la possibilité d une fédération,et nous étions très euphorique quand les tables rondes furent lancées,et la cet article est une douche froide pour nous.
Mélanger le sim-racing PC et consoles,du moins les Forza ou Gran Turismo,n est tout simplement pas viable,comme je l avait expliqué lors de la deuxième table ronde,ces licences console on une image tellement forte qu’elles vont éclipser les réel simu PC en quelques mois et on se retrouvera avec une fédération composée a 95% de gens sur console.
Deux fédération sont clairement nécessaire pour satisfaire le plus grand nombres.
Bref j espère que nous trouverons un moyen d avoir une fédération qui nous conviennent,pour avoir la visibilité que mérite le sim-racing.
Julien le 3 février 2017 à 17:38
La crainte que la pratique de la simulation sur consoles puisse un jour rivaliser voire même égaler la pratique sur PC est justifiée. En effet, la technique évolue et comme le précise Live-Sim – Le Webzine du Simracing dans son article, le train est déjà en marche : “simulations” multi-supports, cross-plateform, matériel de plus en plus compatible consoles et consoles de plus en plus ouvertes aux développeurs (se rapprochant de plus en plus du dev PC).
La crainte que la pratique a la manette puisse un jour rivaliser ou égaler la pratique au volant, me semble injustifiée. C’est l’évolution logique des SimRacers depuis toujours. C’est au groupe de travail sur la Fédération qu’il appartient de penser la structure de manière à ce que différents niveaux de pratiques puissent co-exister intelligemment, et il sera même de son devoir de faciliter l’évolution des joueurs de la pratique à la manette vers le volant et même sur des simulateurs dynamiques en salle.
Aussi, je pense que l’idée de deux fédération va totalement à l’encontre du SimRacing sur PC, parce que du coup on fédère que dalle, on divise plutôt et c’est à ce moment que la simu PC sera éclipsé. Comment justifier la légitimité d’une structure qui contient 10 fois moins de joueurs face aux géants de l’industrie du jeu vidéo ? Il faut se rendre à l’évidence, le SimRacing pratiqué sur des simus PC manque de visibilité, et ce n’est pas en réunissant uniquement ceux qui le pratiquent déjà qu’on pourra le porter au plus grand nombre et le faire évoluer vers une discipline digne de ce nom. Mais c’est au contraire en FÉDÉRANT et en HIÉRARCHISANT toutes les pratiques, jeux, logiciels et matériels que l’on pourra apporter de la visibilité non seulement auprès du grand public mais aussi des investisseurs. Il n’y a qu’à voir la récente stratégie marketing de Sparco Gaming pour comprendre que ce n’est pas en touchant uniquement “la crème” des SimRacers qu’on pérennise une structure.
Pour conclure, depuis des années de nombreuses structures SimRacing (sur PC, au volant, tout ca tout ca) existent, et pour autant elle ne gagnent pas en visibilité. La guerre des simu, du matériel, de la vision de ce qu’est notre passion sont autant de critères qui divisent notre communauté depuis bien trop longtemps ! Il est temps de faire tomber les barrières et de travailler ENSEMBLE au SimRacing de demain !
Jacky Ratzenberger le 3 février 2017 à 18:04
@TeamLSF
Tu as évidemment le droit d’être en désaccord avec cet article. Je comprends tes arguments et tes craintes.En lisant entre les lignes je comprends que ce que tu crains notamment est que les joueurs en pads, soient plus performant que les joueurs volant dans le cross-plateforme. Je dirais que cet aspect depend des studios. Et je doute qu’ils aient envie de montrer qu’un joueur en pad peut être plus performant qu’un joueur volant dans une compétition du haut. Tu imagines la compétition de Vegas eRace avec des pads. Aucun pilote réel n’aurait voulu y participer. Le haut de la pyramide sera toujours avec un volant. L’avenir nous dira si ce sera encore sur PC, console, ou même avec Shadow par exemple.
Ceci dit cet article est mon opinion et n’engage que moi. Je le répète, je ne suis pas la fédération de simracing. Ce que je sais est que je ne veux pas avoir 2 fédérations, comme il peut y avoir en boxe. Je me souviens aussi que la monoplace dans les années 90, c’était la F1 et l’IRL et que Bernie a oeuvré pour proteger son business F1 a oeuvré à la séparation de la séparation de l’IRL et du champ car. Le temps a fait son oeuvre, et le champ car a fait faillite. Des exemples il y a plein. Miss France et Miss Prestige. Il y en aura toujours une qui sera ridicule. Et je n’aimerai pas que ce soit le simracing PC/Volant que j’apprécie autant que toi.
J’espère aussi que nous trouverons un fonctionnement de fédération qui permette à tous de pratiquer et d’avoir tous de la visibilité.
Stéphane Schmit le 3 février 2017 à 20:51
J’aime beaucoup le travail de Live-Sim et je soutiens son appel à la création d’une fédération francophone à 100%.
J’ai pris plaisir à lire cet article, mais j’avoue ne pas être certain d’avoir compris en fin de compte, en quoi le Simracing se trompe de réalité. Se concentre-t-il trop sur le présent au lieu de regarder vers demain ?
Si tel est le cas, et pour autant que j’adhère au ton volontairement provocateur de l’article, je ne suis pas convaincu qu’il faille à ce point pousser l’amalgame : « Tout n’est pas, et ne doit pas devenir pareil ».
Il faut au contraire promouvoir le Simracing dans sa diversité. Ce n’est pas parce qu’il est pratique pour le éditeurs de normaliser l’offre que nous, Simracers, devons nous incliner sans discuter.
Une des missions que devrait justement se donner la future fédération (en collaboration avec la fédération internationale) pourrait être de collaborer avec les éditeurs pour participer à la création du Simracing de demain.
Jacky Ratzenberger le 3 février 2017 à 21:39
Tu as bien compris. Notre communauté doit regarder au loin pour penser au simracing fédéral – pour faire simple. Il faut se souvenir du passé, et penser que le présent ne sera pas l’avenir. L’évolution est permanente. Chaque simracer a sa vision personnelle de ce que devrait être le simracing. Comme en 1998 il y avait 50 millions de selectionneurs. L’idée est d’avoir une solution globale, mais permettant les différences, une solution qui autorise les carrières, revendique les progressions de chacun au sein de la maison simracing. L’effet masse des simracers (avec l’ensemble des fédérations sous l’égide de la fédération internationale), obligera les éditeurs à nous écouter pour les fonctionnalités du simracing de demain.
J.Furtz le 4 février 2017 à 00:51
Bonjour messieurs,
Mais s’il n’y a pas de fédé, qui sont ces gens ?
http://www.ffsca.org/
Kaïs_SimRacing (@Kaiis_SimRacing) le 4 février 2017 à 05:24
Très belle article, merci Live-Sim encore une fois pour tout ce travail fournis. Par contre je ne suis pas totalement d’accord avec ce qui a été dit pour une fois si je peux me permettre. Du coup je rejoins le point de vue de TeamLSF. Mon humble avis et que si “la simulation est un moyen de représenter la réalité à partir de modèles ou de lois”, certains “jeux” ne sont clairement pas à la hauteur pour représenter des physiques ou autres réaliste. Je ne vais pas tous vous les cités car nous connaissons les jeux en question, mais je vais vous donner un exemple plus où moins extrême pour que vous compreniez notre point vu de pur “SimRacer.” “Need for speed” par exemple. Need for speed est un jeux vidéos qui permet aussi de faire des courses virtuelle, pouvons nous vraiment considérer ces “joueurs” comme de véritables “SimRacer” ? Soyons sérieux svp. Nous savons tous très bien que non. Si nous voulons repérer les meilleurs “gamers”, L’ESL est fait pour ça et dans ce cas, je ne vois pas trop l’intérêt de créé une fédération… Il est écrit dans l’article, je cite :”Les consoles sont un produit d’appel pour le SimRacing”. Et c’est vrai ! Je suis entièrement d’accord avec cela, c’est un excellent produit d’appel mais sa reste seulement et uniquement un produit d’appel. C’est la raison pour laquelle la majorité en général investisse par la suite dans un volant et ensuite un PC, dans l’unique but de découvrir le “SimRacing”. Les logiciels à l’heure actuelle qui sont considérés comme de véritables simulateur de course automobiles sont Rfactor2 et Iracing ! Et ça, tout les puristes vous le confirmerons. Le rallye n’étant pas ma discipline, mais je pense que les références sont Richard burns et Dirt Rallye. D’ailleurs ce n’est pas pour rien si les pilotes réel s’entraîne sur ces logiciels, non ? Roule t-il au Pad ? Clairement, je ne pense pas. Si nous voulons crée une fédération sérieuse je pense qu’il faudrait mettre une barrière entre les “gamers” qui eux “joue” à la manette ou pire encore au clavier… (Pardonnez moi ) Et les véritables “SIMRACER”qui eux ne joue pas, il “Pilote” comme de vrai pilotes de course avec une configuration minimum d’un volant et un pédalier.
Pourquoi être plus enclin à vouloir attirer les “gamers” plutôt que les pilotes réels qui je pense n’hésiterons pas une seul seconde à investir dans un simulateur statistique ou dynamique, peu importe, pour participer à des compétitions organisées par la fédération de SimRacing ? Les pilotes réels sont pourtant nombreux.
Et pour finir, je pense que pour tirer le “SimRacing” vers le haut il faut absolument le promouvoir. Clairement les “SimRacers” ne sont pas des “gamers”, nous sommes des pilotes. Et Nous voulons en aucun cas être mélangé en étant vu comme des “gamers”.
J’en discute avec beaucoup de monde dans mes contacts et visiblement je ne suis pas le seul à pensez que vous êtes sur le point de faire une grave erreur en associant le “Gaming” et le “SimRacing”. Alors Svp, ne gâchez pas tout. Et crée nous une fédération digne de ce nom sur des logiciels dignes de ce nom. Les “gamers” ambitieux feront comme tout le monde, ils investiront pour devenir des “SimRacers” !
Jacky Ratzenberger le 4 février 2017 à 10:03
Merci Kaïs pour ton retour. Tu distingues le simracing du simgaming disons. Ce n’est pas la même chose et tu as raison. Dans les discussions à la table ronde sur la fédération, nous avons aussi beaucoup parlé de cette disctinction. Et les débats n’ont pas été tranchés. Je crois, et je ne parle pas au nom de Live-Sim, qu’une fédération regroupant uniquement l’élite, ne nous permettra pas d’avoir un rôle dans l’aspect politique de ce que doit être une fédération. Je sais que c’est un mot tabou aujourd’hui, mais une fédération, et je ne parle pas que du simracing, doit couvrir cet aspect. Par exemple, la discussion avec les mairies, les gérants de salles, les studios, les autres fédérations (internationales, ou nationales), les fabriquants, les hébergeurs internet, les organisateurs de tournois, etc. Il faut avoir une masse critique de “licenciés” pour être visible et audible. L’élite n’est pas suffisante pour faire vivre une fédération.
Dans nos discussions nous avons pas mal parlé de l’idée reprise dans le projet de fédération internationale de simracing. Elle se pose aussi la question du périmètre du simracing. Leur idée est simple, et sépare les différentes pratiques. Le critère distinctif serait le niveau de réalisme du combo jeu/périphérique. Avec cette règle qu’il convient de définir précisément, la pratique de simracing comme tu l’entends et de simgaming comme tu n’en veux pas, pourraient être dans la même “maison”, mais ne rouleraient pas ensemble dans les mêmes parties. Cette règle, ne me parait pas irréaliste, et évitera la création d’une fédération de simracing et une fédération de simgaming qui pour moi est une erreur, toujours pour l’aspect politique. Les plus nombreux sont les plus écoutés. Sous le même toit, un gamer verra, ce qui se fait juste à côté, et saura comment s’équiper s’il veut changer de catégorie.
La convergence des consoles et des PC, avoir une seule “fédération de courses simulées”, l’expérience de la pratique permettra à tous de progresser vers la pratique la plus réaliste disons.Il s’agit bien de fédérer l’ensemble pour promouvoir et grandir.
Jacky Ratzenberger le 4 février 2017 à 10:49
@J.Furtz
La FFSCA est l’acronyme pour Fédération Française des Simulations de Course Automobile. Ils sont une ligue organisatrice de championnat sur rFactor. Ils ont participé avec nous à la table ronde sur la création de la fédération. Mais je peux comprendre la méprise.
Razanahoera Jonathan le 4 février 2017 à 10:56
Rien que sur iRacing il y a 4000 joueurs français recensés, et que sur cette plate-forme. Quand je lis sur Slack (sujet qui parle de la Federation) que certains espère voir un jour des courses PC et Consoles avec manette et volant dans le meme salon je ne peux que etre en désaccord.
On est plus dans les années 80/90 et il faut vivre avec son temps. Jacky quel rôle souhaites tu au niveau ‘aspect politique d’une fédération?? Quand tu parles que l’élite tu prends en compte les joueurs qui chaque jours les joueurs qui bascule dans le simracing en s’achetant un volant (meme bas de gamme) et se mettent sur un logiciel de simulation?
Les plus nombreux ne sont pas forcément les plus écoutés, ce sont les plus influents que l’on écoute.
Un exemple qui m’a marqué, la comparaison avec la fédération de boxe. Ce que tu veux ( parce que tu dis je ne suis pas la fédération, je ne suis pas le décisionnaire mais au final tu dis bien “je ne veux pas” ) c’est mettre tout le monde ensemble comme si la boxe et la boxe française étaient sous la même fédération et non plus sous des fédérations différentes. C’est la même chose, ca ce pratique différent mais le but est le meme donc on le mets ensemble.
Sur ce, bonne continuation à vous pour ce projet.
Jacky Ratzenberger le 4 février 2017 à 11:35
Je vis avec mon temps, et je me souviens du passé. Une fédération de sport auto virtuel doit prendre en compte les pratiques différentes, et les spécificités. iRacing est reconnu comme l’élite,c’est évident. Sur le slack chacun parle pour lui même. Tout comme moi. Et je ne crois pas à mélange de périphériques dans la catégorie haute. Mais quelqu’un joue à Pcars sur console, volant, pc ou manette dans une catégorie inférieure c’est pour moi réaliste, et pas si incongru.
Le rôle politique est important. Si tu es le président de cette fédération virtuelle de sport auto virtuelle (pour éviter l’amalgame avec simracing), et que derrière toi tu as 400.000 licenciés ou 4.000, l’écoute de ton interlocutaire, qu’il soit un studio, un maire, la FFSA, ne sera pas la même. Dans un cas il sera très attentif, et dans l’autre il sera poli. J’exagère le trait, mais c’est l’idée.
Pour la boxe, j’aurais du être plus précis. Il y a dix-nuef fédérations de boxe anglaise professionnelle recensé dans (https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_organisations_internationales_de_boxe_anglaise). Elles donnent toutes des titres de champions du monde dans chaque catégorie de poids. Du coup c’est illisible.
J.Furtz le 4 février 2017 à 21:24
OK vu,
Je suis choqué de lire qu’Assetto “n’est pas une simulation”. Il est sûrement plus rigide que rFactor pour les modz et compagnie, sûrement rempli de troll qui transforment les premiers tours de course en ligne en bowling mais comme dirait notre ancien premier ministre : “Quand même !…” 🙂
Le SimRacing est par essence même un truc très élitiste (temps et argent à y consacrer pour avoir une install et un niveau de pilotage correct). Il ne faut pas essayer de le nier. Et encore moins par peur de faire fuir le grand public. Le SimRacing ne sera JAMAIS grand public, autant l’intégrer directement dans la philosophie de l’asso, au moins au niveau des compet’ délivrant des titres.
Puis ça colle bien à l’image “d’excellence” “efficacité maximum” et autres valeurs du genre portées par le “vrai” sport auto lui-même (lui aussi très très élitiste)…
Pour ces histoires de fédés, je suis d’accord avec celui qui dit qu’il faut surtout se poser la question “à quoi sert la fédé ?” (j’ajouterais “et à qui ?”)
Selon moi, une fédé Française aurait pour buts de :
1 – faire émerger et soutenir les meilleurs talents
2 – organiser des compétitions délivrants des titres de champion de France (inenvisageable d’organiser en ligne)
3 – organiser des compétitions en ligne qui ne délivrent pas de titre mais qui peuvent servir de qualification pour le championnat.
4 – globalement, promouvoir la discipline.
Un “championnat de France” doit être impeccable sur le plan de l’équité sportive, puis l’idée serait d’en faire un show vendable en format vidéo. Il faudrait donc faire ça lors d’affrontements en temps réels et chacun sur un matos standard dans un lieu donné.
Pour l’instant RIEN n’existe, à part une grosse envie de petits groupes de se fédérer (m’enfin surtout des joueurs de longue date ===> l’élite quoi….). Je proposerais de commencer avec “ceux qui ont envie”. L’envie est très importante, n’oubliez pas que les fédé sportives marchent beaucoup au bénévolat. Commencer, donc, avec des petites choses, payer quelques serveurs, commencer à organiser des championnats en ligne chapeautés par un (par discipline) qui serait disons une sorte de “Coupe de France” en imposant un standard (oui parfois, il faut faire des choix, fixer un jeu et une config mini pour une année donnée me parait VITAL).
En gros, s’entrainer à faire un “championnat de France” le plus équitable et sérieux possible.
Rôder l’organisation et les gens qui la portent par l’usage. Communiquer, essayer de diffuser un maximum sur les réseaux sociaux et forums, s’entrainer à créer un “format” video (par exemple de résumés de course commentés). FAIRE DE L’IMAGE.
Je ne sais pas où en est le projet, mais en fin d’année dernière, la FFSCA cherchait à s’associer à un championnat “réel” pour s’installer sur le paddock à chaque course et faire “Championnat virtuel”, mêmes circuits, mêmes voitures avec une petite carotte pour le vainqueur.
Je me déplace souvent sur des circuits, il y a presque toujours un simulateur Forza ou Gran Turismo avec une looooongue file d’attente. Elle est très bonne cette idée de championnat parallèle.
SE FAIRE VOIR pendant quelques années, essayer d’engranger de l’argent et des partenaires. Une fois un certain niveau d’épargne et de visibilité acquis, passer à l’étape organisation de “championnat de France” en mode “tous au même endroit, sur le même matos”, diffusion live sur le net, commentaires en direct (par un VIP du monde de l’auto genre jeune pilote qui monte), dotation pour les vainqueurs (pourquoi pas chercher à s’associer avec une grande écurie et proposer des dotations type “essai de voiture de course”) PUB, caviar, champagne, putes, cocaïne, tout le toutim….
Mais ça, c’est pas demain la veille !
Si des Fédés nationales existent chez nos voisins, il serait intéressant de savoir comment ont commencé les choses chez eux ?
Peut-être que comme ils ne sont pas français, en discutant, ils arrivent à tomber d’accord au bout d’un moment, eux….. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Jacky Ratzenberger le 4 février 2017 à 22:43
Assetto est une simulation, je te rassure. Tes commentaires sont pertinents, je trouve. Merci pour les avoir partager.
Stéphane Schmit le 4 février 2017 à 23:51
Et bien, comme voilà des opinions tranchées et des jugements définitifs ! L’affaire est dans le sac et “y’a plus qu’à” comme on dit.. 😉
Blague à part, j’aime assez le pragmatisme de certaines propositions mais malheureusement le chateau de cartes s’écroule une fois qu’on a réfuté l’idée renversante que « Pour l’instant RIEN n’existe ».
Je pense au contraire que tout existe ou presque et qu’il faut « seulement » travailler avec les acteurs pour réussir à produire une offre cohérente qui permettra de rendre le Simracing visible et attractif (parce que oui, pardon, je réfute aussi l’idée que « Le SimRacing ne sera JAMAIS grand public »). 🙂
Alain le 7 février 2017 à 17:20
Bonjour,
je crains moins une séparation par le matériel (console vs pc) que par l’argent. On voit aujourd’hui des équipes qui se professionnalisent, des gros championnats qui se montent “comme les vrais” avec des prize money, du sponsoring. Je crains surtout qu’une fédération et son budget ne soit finalement absorbée par 5% de joueurs professionnels au détriment de 95% de joueurs amateurs qui, se sentant délaissés, se retourneront vers des serveurs indépendants, et on retrouvera la même situation qu’aujourd’hui, un goût amer en plus. C’est pour moi le vrai risque, car c’est du déjà vu.
Jacky Ratzenberger le 7 février 2017 à 18:27
Une fédération c’est je crois 5% d’élite, et 95% d’amateurs. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui oeuvrent la plupart du temps dans ces assiociations sportives qu’on a dans chaque ville. Une fédération pour moi, et semble-t-il de ce qui s’est dit dans la table ronde, n’a pas vocation à être un organisateur d’évènement. La FFSA ou la FIA n’organise en leur nom aucun championnat d’ailleurs. Ces taches sont faites par d’autres, mais ils produisent les réglements par exemple.
Alain. le 7 février 2017 à 18:47
Oui, c’est bien ce qu’il faudrait. Mais je prends pour exemple la FFWUSHU qui a “explosée” suite à l’absorption de la majorité de son budget par le “haut-niveau” .
TeamLSF le 9 février 2017 à 19:37
La ffsa ou la fia n organise pas de championnat en leur noms,ok,mais aucunes des équipes qui dispute ces championnats ne l’organise non plus…du coup ça voudrait dire que si,par exemple,la teamLSF organise le championnat de france de trottinette electrique aucuns pilotes de la TeamLSF ne dois y participé,question d étique…
Du coup comment faire si la fédération n organise pas les championnats officiel??
Si la fédération est la juste pour dire qu elle existe je n en vois pas trop l’intérêt.
Que de questions autour de cette fédé,j ai l’impression qu il y a autant d avis qu il y a de sim-racer…LOL
Jacky Ratzenberger le 9 février 2017 à 21:36
Toutes les ligues existantes j’imagine ne seraient pas ravies si une fédération décidait de créer ses propres championnats. Les ligues deviendraient concurrentes avec la fédération. Ce n’est pas ce genre de relation qu’il faut créer je crois. Tu as par exemple envie d’organiser avec la Team LSF un grand championnat interligues. Tu sais que c’est sympa, par contre grosse galère, gérer les égos de chacun. Tu demandes à la fédé de préparer un reglement et de communiquer à grande echelle auprès de ses adhérents, médias, investisseurs. Toi tu es content non ? Et en plus ils peuvent même te fournir des commissaires spécialement formé pour gérer cette interligue. A la fin, toute le monde est content. Les ligues, la fédé et les pilotes.
Bon c’est pas mal mais on y est pas encore.
Julien le 10 février 2017 à 13:08
Comme nous l’avions évoqué lors de la seconde table ronde, il faut que les compétitions organisées par la fédération soient des rendez-vous physiques, hors du cadre habituel des courses LAN. D’abord dans un soucis d’équité au niveau matériel, de promotion des salles et des acteurs, mais aussi pour ne pas empiéter sur le terrain des associations déjà en place.
Le rôle de la fédération auprès des structures déjà en place doit être de promouvoir ces ligues par le recensement, le conseil aux “adhérents”, le relais des événements majeurs de chaque ligue mais aussi de “cadrer” les compétitions par la fourniture de règlement, l’expertise technique etc.
J.Furtz le 11 février 2017 à 16:54
Bonjour messieurs, pour revenir sur vos réaction rapidement, quand je dis “RIEN n’existe”, je veux dire que rien n’existe de fédéral. Oui il y a bien quelques forums qui organisent leurs championnats mais personne n’organise de compétition “nationale” ayant pour but de déterminer le meilleur de france.
Ce qui existe pour l’instant ne fait que déterminer le meilleur de tel ou tel forum. Rien de transversal aux différents forums n’existe. À ma (très) humble connaissance en la matière..
Puis à vous lire, je comprend un biais dans ma définition de ce que sont les élites. Ce que j’appelle les élites sont ceux qui investissent beaucoup de temps et d’argent, indépendemment de leurs niveaux. Avec cette définition, je confirme mon opinion que le Simracing sera toujours un sport d’élite rien qu’à cause du “capital de départ” en argent et temps pour pouvoir faire 2 tours de suite dans la même seconde. Et que la future fédération doit l’intégrer dans son “esprit”.
J’ai oublié d’en parler mais, selon moi toujours, une fédé devrait beaucoup mettre l’accent sur la passerelle entre le virtuel et le réel. Ce qui fait que je continue à jouer à plus de 30 ans, c’est que je vois bien que plus je joue, plus je suis rapide sur de vrais circuits et ça, trop peu de gens sont conscient de ce que la sécurité routière gagnerait à former de bons pilotes.
Je dis souvent “plus on est rapide sur circuit, plus on roule pépère sur la route”. Trop conscient des non-capacités de freinage de sa voiture sur sol mouillé par exemple.
Aussi, il me semble bien que les FIA et FFSA organisent des championnats en leurs nom. Ceux qui délivrent des titres de champion de quelque chose (France ou monde) au moins.
Opérationellement, une grande partie de l’orga revient à la ligue concernée (ex : ASA Corse pour le Tour de Corse, ACO pour Le Mans) ou à un prestataire privé (ex : SRO en GT ou HVM en historique) mais cette ligue/ce prestataire est “aux ordres” et se sont bien les fédés qui tirent les ficelles, votent (en collège…) les calendriers, les validations des “règlements particuliers”, etc… Pareil en moto.
Pour moi si une fédé française de Simracing organisait un championnat de France de Gt, Formule 3 et 1, terre, nascar, voiture de route, historique, etc… ça ne ferait pas de concurrence aux acteurs déjà en place car ce serait des championnats “tous au même endroit, même matos” avec ses propres règles et surtout sa propre licence.
Peut-être aussi qu’une fédé aurait une bonne vision d’ensemble et permettrait aux divers forum /assoces de ce spécialiser par discipline ou par jeu par exemple. Plutôt que de tous faire un peu la même chose.
Un des grand objectifs du début pourrait être de centraliser et mieux organiser l’ensemble de ces compet’ “privées” afindéjà qu’elles entrent moins en concurrence les unes avec les autres et d’en faire emerger les meilleurs pilotes pour les confronter dans des championnats de France. Par exemple.
Bon… ok… j’arrête là pour aujourd’hui. Excusez, les posts sont longs mais le sujet passionnant………
Jacky Ratzenberger le 12 février 2017 à 14:16
La FIA n’a pas bcp la main. Certes ils publient les calendrier, publie les réglement et délivrent les titres. Mais si je prends l’exemple de la F1. Le calendrier est proposé par la FOM, et confirmé par la FIA. Entendez bien ce que cela veut dire, par exemple l’année dernière la FIA n’a pas pu trouver de solution pour éviter de mettre le GP à Baku en même temps que le 24h du Mans. La raison officielle est qu’une semaine après Baku, c’était pas dispo. Il y avait une fete de la chasse ou que sais-je. La raison officieuse, est que Bernie Ecclestone, alors président de la FOM, n’avait pas du tout apprécié que Le Mans en 2015 avait eu plus de visibilité avec la victoire de Porsche et Nicol Hulkenberg. Curieusement cette année, alors que Mister E s’est fait ejecté de la F1, Baku a osé dire qu’il ne voulait plus être mis en face du Mans. Et vous savez quoi, la billeterie marche bien mieux.
Pour les reglements c’est identique. C’est fait par un collège d’ingénieur issus des équipes. La FIA n’a qu’un pouvoir de signature.
A mon avis, une fédération de sport auto virtuel doit commencer par le plus facile et le plus réaliste, avec une vision claire à moyen et long terme. Et pour moi clairement les organsations d’évenement, je pense que c’est plus pour ceux qui savent le faire. La FIA aujourd’hui n’a ni les contacts, ni les compétences, voilà pourquoi c’est délégué. C’est pas forcément un pb. En virtuel, ce modèle pourrait aussi s’appliquer.
jugh le 13 février 2017 à 18:40
Un licencié en Athlétisme ne fait pas forcément du 100 mètres….le simracing c’est pareil. Le but reste quand même de faire des courses non ? avec un minimum de plaisir pour les 95% d’amateur ! Le plus dur pour une ligue est de perduré avec des courses où il y a un minimum de participants et pendant toute la saison.Vous savez très bien qu’en cours de saison les affluences chutent toujours.Une fédération qui n’organise rien…Euh….toutes les fédérations ( ou presque ) ont leur championnat de niveau départemental à National…elles organisent bien leur championnat. De toute manière ce n’est pas compliqué, si vous n’êtes pas capable de créer une licence qui va attirer du monde et de réunir des ligues importante, les simmeurs n’auront pas besoin de vous pour s’organiser des courses et encore moins de votre licence. Ca fait 20 ans que les course en ligne existent sans tout ça, tout est bien rodé. Tout le reste c’est du blabla…
Jacky Ratzenberger le 13 février 2017 à 19:31
Et c’est parce que les courses en ligne existent depuis 20 ans que la fédération ne peut pas se developper sur ce plan sans entrer en concurrence avec eux. Je suis d’accord avec toi sur le fait que la fédération doit rendre un service sans quoi il n’y aucun intérêt pour personne.
TeamLSF le 14 février 2017 à 11:19
Je pensais qu’une fédération serait une bonne chose,mais depuis quelques semaines je n en suis plus du tout sur…Surtout si elle n organise pas de championnat officiel et laisse ça au team les plus grosses,qui sont déjà les plus visibles.
En gros une fois la fédération créé le sim-racer qui souhaite participé a un championnat officiel n entendra pas parlé des petites structure car elle seront étouffées par des usine a membres qui se verront attribué le droit de faire la pluie et le beau temps pour le sim-racing,si tant est qu’on parle encore de sim-racing…
Avec une fédération,au niveau juridique,elle rassemble des associations loi 1901 ou 1908 pour l’Alsace-Moselle et les coopératives,du coup tout les petit acteur qui n auront pas créé d’associations ne pourrons pas prétendre faire parti de la fédération ?
Après je comprend que se soit compliqué mais je pense que les discutions partent dans un mauvais sens.
Jacky Ratzenberger le 14 février 2017 à 11:40
@teamLSF.
A l’instant où je te parle rien n’est décidé. Il s’agit de discussions. Je pense pour ma part, que la priorité des priorités est le recensement de tous les acteurs, qu’ils soient des joueurs ou des structures qu’elles soient associatives ou pas. Ensuite viendrait le temps des championnats. C’est mon avis, et je ne suis pas la fédération. Mais encore une fois le choix n’est pas fait. Il y a plein de cas possibles avec des avantages et des inconvénients.
Les discussions ont besoin d’évoquer tous les cas, afin de déterminer le sens de marche de la fédération, le but n’étant pas de favoriser une structure par rapport à une autre. Ceci dit, des vraiment grosses structures qui pourraient prendre la main, je n’en connais pas vraiment.
Irving LEM le 16 mai 2017 à 17:16
Si je peux me permettre lol de mettre mon petit grain de sable dans le sceau…..je suis manager de la TEAM LEM sur PS4 et en partie GTR sur XBOX. Je joue aux jeux de voitures sur tous supports depuis 25 ans. A l’arrivée de la PS1 en 1995, Gran Turismo a explosé le genre, alors même que sur PC c’était la misère pour avoir un jeu de qualité. Avec le frangin on a continué de jouer sur Playstation et aussi un peu sur PC ( GTR ). Mais on prefere la console pour des raisons economiques d’une part, et multimodale d’autre part. On a jamais considéré que les Simracers PC sont les PROS. Ils sont pas meilleurs que nous. Mais je pense que votre débat est carrément hors sujet. Vous ne voyez que l’explosion du Simracing alors que c’est toute la communauté numérique qui bouillonne. Les joueurs, car il s’agit de jeux vidéos non? donc les joueurs pour la plupart veulent juste se divertir. Et pas uniquement sur les jeux de courses. C’est pourquoi on a inventé le Racing Ball qui est un espace collaboratifs et communautaire qui permet de partager nos experiences de simracing evidemment mais aussi sur d’autres jeux et d’autres domaines. Ce n’est pas une Ligue ou une fédération de Simracing dont on a besoin, mais de vraies dynamiques sur le eSport en general. J’entends deja les ayatolas hurlés au scandale. Mais c’est comme dans tous les milieux, il y a ceux qui se la joue PRO et ceux que jouent lol. Pour moi un Pro c’est quelqu’un qui gagne sa vie avec son metier. Un simracer c’est quelqu’un qui fait semblant de conduire une voiture de manière virtuelle lol et cela ne remplacera jamais une vraie voiture ou un vrai pilote…..Chacun sa place. Mais une place pour tous.
Jacky Ratzenberger le 16 mai 2017 à 21:46
Salut Irving
J’aime beaucoup ta phrase de conclusion. Chacun sa place et une place pour tous.
Cet article avait pour but de ne pas opposer les consoles et les Pcs. Car chaque pratique a ses avantages et ses inconvénients la course est un point commun, et c’est ce que je retiens. Le titre volontairement provocateur, car le simracing a besoin de se fédérer, comme tu le dis, il y a une effervescence en ce moment avec l’esport. Il faut des gens pour aider à la promotion du simracing dans l’esport, et amener une plus value au simracing.