Le Simracing fait-il partie de ce que beaucoup appellent aujourd’hui l’e-sport, le sport électronique, comme beaucoup de jeux multijoueurs ? Non, je ne crois pas. Et cela malgré les efforts, le sérieux et la passion des acteurs de notre discipline : pilotes, ligues, organisateurs, chaînes de vidéos spécialisées et autres. Le Simracing est comme coincé dans une bulle dont il n’arrive pas à s’extraire, et qui évolue loin de la scène e-sport. Pourquoi ? Manque de coordination, d’engagement, de moyens, d’intérêt pour la discipline ?
Chez moi qui suis passionné par le Simracing, il y a une chose qui me pèse. J’ai la sale impression que le Simracing n’est pas reconnu comme un e-sport en Europe, et plus particulièrement en France. Allumez votre télé, écoutez la radio, lisez les journaux : la scène du “sport électronique” est animée par des titres comme League of Legends, Starcraft, Rocket League ou encore Trackmania. Mais aucune des simulations que nous affectionnons tant ne soulève les foules comme peuvent le faire les jeux vidéo multijoueurs. Ah si, peut-être les Forza et autres Gran Turismo, dans des événements comme la Paris Games Week, Virtual Calais ou Gamers Assembly. Mais voyez-vous des salles entières de spectateurs venus expressément pour contempler les évolutions de pilotes du monde entier ? Voyez-vous des chaînes de télé accorder leur Prime Time à des courses virtuelles comme elles le font pour le foot électronique ? Je n’en vois pas. Ou bien l’information ne m’est pas parvenue, excusez-moi. C’est quand même un sacré symptôme d’un état des lieux pas très brillant.
Des efforts qui ne portent pas
Et pourtant ! Je vois, çà et là, des championnats qui naissent, des organisateurs qui tentent des choses, des pilotes qui s’entraînent avec exigence dans des structures bien établies, des ligues qui font vivre le Simracing depuis des années ou encore des chaînes de vidéos spécialisées dans la retransmission en direct d’épreuves commentées avec brio. Mais tout cela est en ligne et ne sort pas de ce carcan immatériel ou reste très localisé géographiquement avec peu de rayonnement. Au début, j’ai pensé, bien à tort je le reconnais, à un manque de coordination entre les différents acteurs. L’union fait la force, comme dirait l’autre, mais les forces en présence sont bien disparates, chacune à vouloir apporter sa pierre à l’édifice du Simracing, à faire découvrir sa vision de cette discipline. J’ai pu imaginer aussi à un moment, un manque de prise de risque : il doit être plus facile d’organiser un événement online que de réserver une salle et de monter toute une compétition.
L’argent, nerf de la guerre
Puis une bonne discussion avec mon confrère et camarade Skanibal m’a ouvert les yeux. Quelle est l’autre caractéristique qui permet de classer votre discipline dans le rang de l’e-sport ? Le prix, à savoir la récompense à remporter en fin de compétition, qui peut se chiffrer en plusieurs milliers de pièces sonnantes et trébuchantes. Les événements organisés autour des jeux multijoueurs évoqués plus haut en proposent toujours, et c’est ce qui en fait aussi l’attrait. Et qui dit prix, dit moyens ! Les challenges e-sport sont justement subventionnés, si ce n’est organisés par les éditeurs desdits jeux, qui peuvent allonger pour l’organisation comme pour le cash prize. Ce serait donc un manque de moyens et d’investissement qui empêcherait le Simracing d’être reconnu comme e-sport ?
Le Simracing n’intéresse pas
Prenons l’exemple de iRacing. Il dispose de finances conséquentes, offre des gains, propose une web TV en direct, des émissions qui rendent compte des courses, a créé des têtes d’affiche, en d’autres termes, a écrit une histoire qui donne à la simulation un côté tangible. Mais toujours en ligne. Même problème avec Project Cars qui s’est lancé dans l’organisation d’événements avec dotation, mais toujours en ligne. A croire qu’il y a comme une crainte de rendre la course virtuelle réelle et de lui donner une grande ampleur. Ou bien que toutes les prévisions établies par les uns et les autres sont mauvaises. Le Simracing ne pourrait-il donc pas susciter l’intérêt des foules ? Ou n’y aurait-il pas un problème de coordination entre les éditeurs, qui sont susceptibles d’avoir les moyens financiers, et les acteurs de terrain, qui ont l’expérience et l’envie, ce qui nuit à la mise en place d’événements réels qui apporteront toujours plus de visibilité publique que toutes les vidéos possibles mises en ligne ? Mais la vraie raison, la plus grave de toutes, ne serait-elle pas que les events IRL en Simracing sont éclipsés par le succès des LOL et autres WOW ? Ce qui sous-entendrait, derrière tout cela, un certain dédain des médias pour le Simracing ?
Le débat est ouvert, et nous attendons vos avis dans les commentaires.
Crédits photo : merci à la LSMV pour le partage de cette photo de l’équipe War Legend (sponsorisée par AOC Gaming), prise lors de la dernière Gamers Assembly, sur le stand de la Ligue des Sports Mécaniques Virtuels. Une occasion de faire découvrir le Simracing à une équipe e-sport qui joue à d’autres sortes de jeux, plus mis en avant dans le sport électronique (Dark Souls par exemple).
pouetos le 22 avril 2016 à 12:49
je pense que le Simracing est l’e-sport le plus télévisuel! c’est un véritable défi de mettre cette discipline en avant sur les supports à grosse tels que la TV (comme c’est le cas avec Fifa16 sur L’Equipe21 par exemple, mais je reste persuadé que des fans de sports auto pourraient être ébahis devant une belle course d’endurance disputée! le problème, a n’en pas douter vient du nombre de fan de sport auto, bien moin nombreux que ceux du foot! Espéront que notre discipline puisse avoir cette chance un jour!
félicitation pour cette renaissance LiveSim, j’ai rédigé l’édito des premiers numéros, et j’en suis fier 🙂
olivier le 22 avril 2016 à 12:57
Article très intéressant, peut être pourriez vous juste pousser un peu plus votre analyse et apporter des solutions 😉
olivier le 22 avril 2016 à 12:59
Article très intéressant…. que faudrait il faire pour que cela fonctionne alors ?
Marczx9r le 22 avril 2016 à 13:16
Quand je vois que dans le sport mécanique réel il n’y a que très très peu de couverture médiatique, (Hormis Les quelques disciplines phares, et encore…)
je me dis que le simracing a peu de chance de percer vraiment.
Et en fait ce n’est pas pour me déplaire, car si cela devait arriver, le professionnalisme que cela engendrerai exclurai 95% des pilotes du dimanche que nous sommes.
Maxou Lepilote le 22 avril 2016 à 13:37
Faire vivre le sim racing en direct avec passion et vulgarisation pour le grand public que sont kes gamers est mon cheval de bataille depuis plus d’un an.
DSA Latex le 22 avril 2016 à 13:39
Bonjour
Quand je pense que certains ce prennent le choux à organiser un championnat de France drift sur forza, quand je vois que même la LSMV ne s y intéresse pas le moins du monde alors que techniquement le championnat fait partie de la LSMV.
Comment voulez vous que la scène e-sport s intéresse à nous ci même entre les disciplines ont ne s aide pas!
Pourtant à notre niveau ont fait tout pour ce faire connaître, vu que l organisteur de ce championnat de France de drift est lui même sur toutes les manches du championnat de France drift réel pour présenter notre discipline et propose de s essayer au jeu
Sur ce bon courage
stefcore le 22 avril 2016 à 14:17
Je pense que plusieurs point de cet article sont valide pour l’absence du sim-racing dans le monde de l’e-sport. La non présence lors de l’EVO d’une compétition sim-racing est très préjudiciable pour la publicité de cet e-sport.
Pour moi le soucis majeur du sim-racing compétitif est qu’il n’est pas facile d’accès pour le grand public et les plus jeunes. Pour jouer à Project Cars, Asseto Corsa, Forza ou autres une manette suffit, mais dès que l’on veux se frotter au coté compétitif alors là c’est la course à l’armement.
Pour counter strike, league of legend, FIFA etc une manette ou un duo souris clavier suffit. Pour le sim-racing soit tu perd un rein ou ton PEL lors du premier investissement.
Lorsque les gens suivent une compétitions d’e-sport les plus connus, il leur semble aisé de pouvoir s’intéresser et s’investir dans ces jeux car il dispose déjà du matériel de base.
Mon commentaire semble ne tourner que sur l’aspect du cout de l’investissement nécessaire pour entré dans le sim-racing mais pour moi il existe une corrélation car c’est le nombre et l’intérêt des joueurs(euses) dans le monde qui attire les sponsors, la créations de véritable fédération, communauté importante et imposante qui pousse les organisations d’évènements e-sport à faire entré un jeux dans son programme.
Et cette dernière phrase pose une autre question, quel jeu devra être choisit ?
Car un autre soucis de la communauté sim-racing est son éclatement. Nous avons des communautés centré sur un jeux (R-Factor,I-Racing, Project Cars, Asseto) ce qui ne vas pas aidé des organisateurs a décidé du jeu à choisir.
Les communautés doivent trouvés un jeu à poussé et qu’ensuite nous joueurs(euses), sim-raceurs(euses) poussions l’éditeur et constructeurs de matériel à être présent lors d’événement e-sport.
En dehors de ce commentaire je suis très heureux de voir le réveil de Live-sim.com
Jacky Ratzenberger le 22 avril 2016 à 14:24
Cinq commentaires en moins de 2 heures. Visiblement le simracing devrait être un ESport reconnu.
Je voudrais réagir aux propos de Marczx9r. Faisant parti également d’un podcast sur la formule 1 (savf1.fr) je suis bien d’accord avec toi la couverture médiatique baisse. Mais est ce que ce n’est pas à cause des tarifs des droits qui ne font que monter. Il faut pour les chaines qu’elle puisse rentabiliser. Et c’est là que le simracing pourrait être intéressant. Car des grands simracers, on en connait, faire un championnat avec les meilleurs, et que ce soit diffusé, existe déjà. Je pense notamment en championnat iRacing de F1 qui si je me souviens bien arrive sur MotorsTV. Ayant regardé interlagos et Monza, la retransmission étaient bien faite. C’est en anglais, par contre. Maxou comme tu le dis, tu fais un travail important pour le simracing en français.
Et ce n’est pas parce que nous regarderons un jour, les meilleurs à la télévision, que cela m’enpechera de rouler à mon niveau. J’en veux pour preuve, que j’ai regardé le match de montfils à montecarlo la semaine dernière. Ca m’a donné envie de jouer au tennis (ce que je n’ai finalement pas fait), pourtant je sais que je ne jouerais jamais comme eux. Le simracing a ceci de différent est que peu importe son niveau, on fait de la course. Réussir à etre champion du monde doit etre incroyable, mais à mon niveau, réussir sa course, en ne commentant pas d’erreur, est aussi très gratifiant. Voilà pourquoi je suis intéressé pour qu’on me raconte comment font les meilleurs.
TX3 Kiops le 22 avril 2016 à 14:29
Je pense que le sim racing en LAN doit se développer hors des rassemblement gamer. Nous sommes avant tout des passionnés de sport automobile, il me semblerais plus probable d’avoir des spectateurs/participants lors d’une manche du GT tour ou 24h du Mans que lors des gamer assembly ou paris games week où l’on a pu constater que le sim racing n’est qu’une goute d’eau dans le gaming.
Je ne peux que féliciter les acteurs/organisteurs d event qui font découvrir cette dissipline à travers différent rassemblement gaming mais forcé de reconnaître que la mayonnaise ne prend pas…
Kana le 22 avril 2016 à 14:33
Le Simracing est un peu comme une histoire de famille .Des communautés qui se crées (ont étés crées) par ci par là, des chalenges ligues et inter-ligues, le tout pour le plaisir personnel (la gloire et non l’argent) (on se rembourse juste ce qu’on investit). le jour ou un mécène se lancera on pourra peut-être retrouver l’équivalent de ESWC ( Electronic Sports World Cup) en ESSWC ( Electronic Sports World Cup) en ESSWC (Electronic Sports World Simulation Cup)
Mais en attendant pour les e-sportif désirant aller plus loin dans la compétition il y a l’iRacing.com World Championship 😉
Jacky Ratzenberger le 22 avril 2016 à 21:25
@stefcore. Pour ce qui concerne les jeux, je crois que le choix n’est pas un pb. Car les meilleurs seront toujours devant. Le prix lui en est un. Car effectivement c’est plus facile d’entrer dans d’autres types de jeux. Pourtant si on compare avec le sport réel, cela reste encore bien moins cher. Et quelques société majeure, ont tenté l’aventure de la selection par le simracing. La GT Academy a été précurseur. Mais depuis le retour de renault en F1, et le départ de Darren Cox, j’y crois moins. On verra si le programme continue d’envoyer des simracers au mans. Ellip6 et Yvan muller (http://detection.ellip6.com/), le font également. C’est plus modeste, mais l’idée reste la même, sauf qu’au lieu d’etre selectionné sur sa console, on est selectionnné sur des simu dynamiques. L’année dernière, Evan Maillard et Julien Français.! Ils remportent une saison complète sur une Mitjet 2 litres au sein du team Yvan Muller Racing (valeur 70.000€) ! Pour que les éditeurs viennent vers nous, ils faut que nous devenions attractif. Je pense que les fabriquants de volant, ou de pc devrait être les premiers à venir vers les simracers. Ils ne devraient pas aller vers des évenement majeures et visibles où le simracing est noyé parmi des énormes jeux. A nous de nous fédérer et d’aller toquer aux portes des sponsors. A une époque, il fallait dire que c’était un société dans internet pour lever des fonds. Bientôt, j’espère il suffira de parler de eSport.
@TX3 Kiops Les Lans, je pense, il faudrait que cela grossisse. A la GA 2016. Il y avait plein de monde. Et bien dans le tournoi, il n’y avait pas un jeu de course avec des volants. Pas un. Et étant resté toute la journée du samedi dans le stand de la LSMV, je peux vous dire que cela n’a pas désempli. Des gens qui ne connaissaient pas forcément et qui essayaient. Un evenement qui aurait lieu dans un plus petite salle, pourrait avoir bien plus de retentissement pour les fabricants. Ils pourraient toucher des simracers, qui parfois dépensent des fortunes dans leurs installations.
Conseil : N’hésitez pas à activer pour être averti quand vous vous saississez un commentaire. Ce débat est fort intéressant.
Kevin Malot le 22 avril 2016 à 23:51
Bonjour,
Tout d’abord félicitation pour l’article, il résume bien la situation.
Le monde du simracing, notre monde, pour lequel on vibre et on se passionne, a t-il sa place dans l’Esport? une vaste question. La réponse est oui!
Mais va falloir l’effort de tous, la situation est plus complexe que citer précédemment. (cout d’investissement et eclatement des communautés)
Il faut rajouter à cela l’égo des simracers, la rivalité entre les équipes, la rivalité entre joueurs PC vs consoles , la rivalité entre les joueurs pads et les joueurs volants etc… et j’en passe.
L’autre souci notre popularité: les jeux Moba rassemblent des millions de joueurs, le simracing un millier! Quand un streamer de LOL ou WOW fait 100 000 vues sur un live, le streamer de simracing fait 100 vues en live et encore je suis optimiste.
L’autre souci le matériel: nous devons déplacer beaucoup plus de matos pour des compétitions en live.
L’autre souci l’organisation des compétitions pour les éditeurs: nous ne faisons pas de 1v1 ou de 2v2 ou etc… comme tous les autres jeux, nous faisons des courses sur une saison complète ou des minis championnats.
L’autre souci le respect des règlements: les autres jeux ont 7 lignes de règles et facile à faire respecter, nous 7 pages!!! et la moindre faille est exploité par les sim-racers.
Mais il y a une éclaircie, les investisseurs commencent à nous suivre, les équipes ce structure un peu mieux et des LAN sont organisés.
D’ailleurs la prochaine Drivers Arena organiser par la LSMV aura lieu mi juillet au data centre de Velizy Villacoublay (salle de 100 personnes).
La salle est mise à disposition aux équipes de sim racing pour organiser des compétitions sur le week end (endurance de 24h ou mini championnat) et la ligue va organiser pendant cette événement un tournoi CLM cross plateforme pour désigner le pilote le plus rapide tous jeux confondues.
Également organisé la finale de championnat de drift sur Forza6 par la DSA (que la LSMV apprécie beaucoup), la finale de F1 2015 Xbox one par Real Championship et les 24H du mans sur Gran Turismo 6 par la Team GTFever.
Tanguy le 25 avril 2016 à 17:29
Tout d’abord, je tiens personnellement à tous vous remercier pour vos réactions à notre article, et je suis très heureux que des acteurs du Simracing, aussi différents (mais complémentaires !) que des responsables de centres de simulation, des médias et promoteurs du Simracing, des organisateurs d’événements et de compétitions, des ligues et équipes, travaillant sur PC ou console, se soient manifesté avec autant de passion et de conviction.
L’objectif de cet article n’était pas de proposer des solutions. Mais bien de faire un état des lieux et de réunir, de vous réunir, autour d’une question qui nous intéresse tous et nous rassemble. C’est justement dans ce rassemblement d’opinions diverses et variées, que les solutions pourront être trouvées pour donner au Simracing l’ampleur de ce qui est aujourd’hui l’e-sport.
Au-delà du fait que vous avez confirmé ce qui a été écrit par nos soins, vous avez justement apporté des éléments très intéressants, aussi pour comprendre l’état de lieux que pour avancer. Nous en prenons bien note et serons heureux de poursuivre avec vous cette discussion, peut-être qui sait ?, lors de notre passage sur le circuit du Mans le 18 juin prochain ?
Christophe Berthou le 27 avril 2016 à 02:00
Sujet tabou, et bien trop laissé dans l’ombre… Quel dommage.
Aujourd’hui âgé de 23ans, j’ai commencé à m’équiper sur la fin de Forza Motorsport 2 avec un volant Microsoft, j’avais donc 16 ans, ça remonte bordel…
Je me souviens encore apprécier ces moments avec les potes que je me faisais en ligne car oui, nous étions une petite communauté qui pratiquait le Drift sur ce jeu, qui a grandit mine de rien ! Puis est arrivé le 3ème du nom, c’était une grosse évolution, les réglages étaient totalement différent, nous nous sommes adaptés, et surtout vite retrouvés. Nous avions monté une team (D-touch) qui existait déjà sur le 2 mais pour la rigolade, le 3ème épisode de Turn 10 fût un élément déclencheur puisque les championnats ont commencé à voir le jour (coucou Sebull!) et surtout la création d’un championnat de Drift ! J’avais terminé 4ème (j’étais plus doué pour les peintures visiblement) au classement national, et le 1er ainsi que le deuxième étaient des membres de notre team également, c’était quelque chose à l’époque, notre team a même eu le privilège d’être invité par la chaîne de magasins Parisienne, Surcouf, de faire promouvoir Forza Motorsport 3 via une démonstration Drift. La belle époque… Même si au fond, ce n’était pas exceptionnel, c’était appréciable de se faire voir.
Puis nous avons découvert la vrai simulation, sur PC, nous avons commencé par rFactor, un nombre incalculable d’heures passés sur ce jeu… Un léger passage sur LFS, mais sans grosse addiction, puis aujourd’hui sur Assetto Corsa.
Tout ça pour dire que, même après des années d’investissements qui étaient plutôt notables à l’époque, il n’y a pas eu de réels retour, cela n’a pas vraiment évolué aujourd’hui, cela stagne alors qu’il y a temps à faire dans ce domaine et j’en suis persuadé, mais ça bloque.
Cela s’est légèrement démocratisé avec le temps et l’évolution mais plus dans un contexte de déjà-vu, qu’il y a 5-6ans. En 2011 je passais pour un taré avec mon volant/boite de vitesse/pédales et triple screen, aujourd’hui les gens restent impressionnés mais ont un regard plus compréhensif lorsqu’on leur explique ce qu’est la simulation, on avance dans le bon sens, mais cela risque de prendre un long moment si nous ne nous mobilisons pas pour faire bouger les choses. Pour vous dire, un ami étudiant en design d’interaction lors d’une soirée s’est un peu intéressé à la simulation en voyant mon installation et m’a demandé de faire un tour. Il était à la fin impressionné par ce mélange de compétences requises, qui sortait de tout ce qu’il a pu voir dans l’e-sport, oui, c’est ce qu’il a dit, e-sport, et j’étais quelque peu triste lorsque j’ai du lui annoncer qu’aucunes compétitions ou presque n’existaient pour ce milieu tant passionnant !
Quoi qu’il en soit, je suis ravi que des gens comme vous, passionnés, essaient de faire bouger les choses, bien que ce ne sont que des discussions pour le moment, c’est déjà un fort début ! Je met ce site internet dans mes favoris pour sûr !
Bon courage
Tanguy le 27 avril 2016 à 11:28
Merci pour ce nouveau commentaire ! Il y a effectivement un vrai effort à fournir pour faire découvrir notre passion et changer ainsi les mentalités. C’est aussi à cela que sert Live-Sim. Mais le manque de reconnaissance ne vient certainement pas seulement de là. Peut-être faudrait-il plus de cadre légal aux différentes structures qui animent le Simracing, constituées en associations rassemblées au sein de ligues, elles-mêmes réunies au sein d’une fédération. En bref, donner un côté plus concret et rejoindre ce qui se fait réellement dans le domaine du sport. L’Etat tâche actuellement d’encadrer justement l’e-sport, ce qui constitue en soi une reconnaissance, comme le dit Jacky, et permet donc de lui donner de la visibilité. Il faut que le Simracing puisse suivre le même chemin.
Jacky Ratzenberger le 27 avril 2016 à 12:00
Une fédération de E-Sport est désormais créé en France : http://www.lequipe.fr/Jeuxvideo/Actualites/Une-federation-francaise-de-esport-creee-par-le-gouvernement/655900
Kana le 27 avril 2016 à 13:15
C’est cool ça une fédération .Avec la crise et la nouvelle donne sur le numérique qui est un marché juteux et notamment en terme d’emploi (espérons le ) cela est peut être une bonne chose notamment pour la partie qui nous concernent “”le simracing “” espérons que cette fédération trouve le marché pour encadré des compétions de simulation de nos plateformes préférer 😉
Christophe Berthou le 27 avril 2016 à 14:39
Et bien apparemment suffit d’en parler un peu autour de cette article pour voir une bonne nouvelle 🙂
RC Bizkiller248 le 27 avril 2016 à 17:17
Petite correction sur la déclaration de Jacky, il ne s’agit pas encore d’une fédération en tant que telle mais d’une association qui est sous la tutelle de l’Etat français et tend à le devenir ! Vous retrouverez l’interview de son président ici : http://www.dailymotion.com/video/x479r1y_interview-matthieu-dallon-president-de-l-association-france-e-sport_videogames
Concernant l’article je suis toujours en réflexion pour essayer d’apporter une réponse des plus complètes (je réfléchis d’ailleurs de plus en plus à un article interposé via notre nouveau site qui arrive histoire de continuer à fédérer et relancer l’article et le débat dans le temps pour ceux qui ne l’auraient pas vu) 😉 !
cantalou-du33 le 13 mai 2016 à 16:53
je pense que le simracing n est pas fait pour e-sport, il rassemble moins de joueurs et demande plus de moyen que les jeux qui cartonnent en e-sport,il te faut au minimum un volant/pédales voir un shifter,un playseat pour certains tout ca a un coup sans parler du niveau d exigence du simracing,par exemple a fifa même si tu n est pas le meilleur tu as toujours une chance de gagner quelques matchs en e-sport,alors qu’en simracing j ai rarement vu un joueur arrivé sur rf2 par exemple faire trois tours et faire la pôle sans un entrainement de plusieurs centaines de tours parfois.
J espère quand même voir le simracing arrivé sur la scène e-sport le plus vite possible,mais rien n empêche les différentes ligues de s’entendre entre elles et faire un style de championnat inter-ligues une fois ou deux par ans…